
Parler de maladie mentale et de dépression c’est un extraordinaire projet ambitieux et délicat. Cette idée a germé en côtoyant mon ami Serge Larochelle qui a écrit 2 livres et animé de nombreuses conférences sur la question. Un tel projet demande beaucoup d’énergie au milieu de ce vent de Covid-19 et de questionnement personnel. Pourquoi entreprendre un tel projet? Difficile de répondre avec exactitude. Je crois que j’ai le goût de donner de l’espoir en parlant sainement de cet enjeu majeur de société et que ce défi m’attire. Pour y arriver, en plus de Serge, je me suis adjoint Marc Larouche au piano et à la conception ainsi que Charles-Éric Gagnon au violon. D’autres partenaires ne manqueront pas de nous rejoindre bientôt notamment, je l’espère, pour une participation financière à ce projet estimé à plus de $55000 dont la plus grande part devrait être comblée par l’un ou l’autre des ministères de la culture provincial ou fédéral.
Refrain de la première pièce musicale « Je ne sais pas pourquoi »
Un jour, je connaîtrai peut-être l’espoir d’un meilleur lendemain
Un jour, je pourrais vous revoir tout près des marches du destin
Demain, je trouverai la force de reprendre enfin ma vie en main
Pour reprendre ma vie en main
Écouter la démo en ligne: « Je ne sais pas pourquoi » et celle d’un premier personnage « Parole de mécanicien« .
Quelques chiffres forts révélateurs de ce qu’est la dépression :
- Un Québécois sur cinq sera touché de près ou de loin par la maladie mentale au cours de sa vie.
- Le nombre de suicides est d’environ 1,000 par année dépasse le nombre de décès sur les routes.
- D’ici peu, la dépression sera la 1e cause de maladie et d’incapacité, après les maladies cardiovasculaires.
- En 2015, 3066 personnes en crise avaient fait l’objet d’une intervention policière à Québec. Deux ans plus tard, ce chiffre avait bondi à 5300.
Ces chiffres démontrent bien les ravages que la dépression fait sur son passage.
Ces chiffres augmentent à tous les jours malheureusement.
Mais un chiffre est intéressant à retenir :
80 % des gens atteints d’une dépression se rétablissent s’ils vont chercher de l’aide.